arrière plan
En plein centre,
à deux rues des moulures,
il y a des murs aux fenêtres
La nuit,
les rats s’insinuent
Entre les barrières
Qui coupent la rue en deux
L’immeuble est prêt
A s’effondrer
Un jour
Comme celui là
Rue d’Aubagne
Qui a laissé un trou
On laisse
La fissure
Remonter
Jusqu’à l’os
On attend patiemment
Que se meurt naturellement
Ce qui vit ici
Le monde entier
On attend qu’il y ait de la place
Pour construire
Au lieu non-dit
Âmes errantes
Des copies conformes
D’une ville qui n’est pas
Ce Marseille que j’ai aimé
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